Le samedi matin, il fallait compter une heure de queue pour les entrées avec préventes et plus du double pour ceux qui devaient acheter leur ticket sur place. En arrivant en tout début d'après midi, il n'y avait pas de queue du côté des préventes mais la queue des visiteurs sans tickets étaient impressionnante et allait jusqu'à la sortie de la gare RER des Parc des Expositions.
A l'intérieur, vous aviez à l'entrée quelques boutiques et la plupart des éditeurs sur le marché, sur des espaces plus ou moins importants. Notez un nombre non négligeable de boutiques de vêtements cette année. Un peu plus loin se trouvaient les stands amateurs et l'espace Japon avec son cortège d'ateliers et de jeux mais aussi avec une large place pour les démonstrations d'arts martiaux. Il y avait même un mini forge de démonstration de fabrication de sabres.
L'amphithéâtre qui trônait à l'opposé de l'entrée a été déplacé dans une toute autre salle bien à part, capable d'accueillir les traditionnels cosplays mais aussi les concerts survoltés de J-pop. Malgré le monde dans le salon, il était tout à fait possible d'assister aux événements dans cette salle dotée d'écrans géants.
Pour ma part, j'ai principalement assisté aux deux concours de cosplay, l'individuel le samedi et par groupe le dimanche. Sur la forme, le nombre important de cosplayeurs individuels – un peu plus de cent – a obligé à avoir des prestations d'une minute à peine par candidat. Dans le fond ce n'est pas plus mal mais les interludes entre les passages étaient quasiment aussi longs, ce qui donne un drôle de spectacle.
Pour les groupes, le format était plus classique et le tout était un peu plus vivant que le défilé de la veille. L'allée centrale, délaissée par les concurrents individuels a été mieux exploitée par les groupes, qui étaient forcé d'y passer après leur prestation. Certaines idées chorégraphies étaient un peu redondantes mais beaucoup ont essayé d'innover. Pour une fois, nous n'avons pas eu que des successions de longs combats.
J'ai été en revanche surpris par le niveau visiblement en baisse par rapport aux costumes. Bien entendu, rien qu'en se focalisant sur le concours du World Cosplay Summit, une sélection parmi l'élite, il reste toujours de très beaux costumes mais les défilés m'ont paru moins tape à l'oeil qu'à l'Epita. Cela ne concerne que le concours car beaucoup de personnes déambulaient en coslay dans les allées du salon et leurs costumes n'avaient rien à envier à ceux qui avaient participé aux défilés officiels.
A l'ancienne place de l'amphithéâtre étaient concentré un certain nombre de salles de salles d'activités et de jeu tenus par les associations habituelle chargées de l'animation. L'année dernière, certaines allées autour des stands faisaient vides. Là, c'est plutôt ces salles de loisirs qui étaient mal loties, isolées du reste tout en étant au milieu du brouhaha. Le café manga était bien intégré dans les rayons, en tout cas mieux que la petite zone de conférence perdue dans le brouhaha ambiant.
Japan Expo a accueilli quelques invités japonais, notamment des artistes de J-music mais aussi des mangaka par le biais des éditeurs français. Kana est venu en force avec Nobuyuki Anzai, l'auteur de Mär ainsi que le père de Shaman King, Hiroyuki Takei. Les autres grands invités étaient Sachiko Kamimura, character designer sur City Hunter et le très célèbre créateur des Final Fantasy, Hironobu Sakaguchi.
S'il y avait des séances de dédicaces publiques – sans avoir à ruser midi à quatorze heures pour savoir où et quand cela se déroulait – les conférences publiques étaient plutôt moribondes. Nous étions loin des ambiances des conférences de Cartoonist.
Si les stands des éditeurs de manga avaient l'air d'avoir à peu près la même dimension que l'année dernières, les marques de jeux vidéo étaient présentes en force avec des pôles entiers et des nombreux concours autour de diverses consoles ou RPG.
En conclusion, Japan Expo continue de faire encore plus fort d'année en année avec peut être un accent moins fort sur les invités manga et anime mais un programme toujours plus riche, notamment au niveau de la J-music. Il reste toujours la sempiternelle question des queues à l'entrées et je suppose que cela a du en dégoûter certains. D'un autre côté se dire que la situation n'est pas pire de ce côté-là avec trente mille personnes de plus, c'est bien.
QCTX a dit
Au niveau des visiteurs, j'ai pu constater une recrudescence des pancartes "Free Hugs" autant porté par des garçons que des filles.
Au niveau des stands, il y avait aussi des "trucs bizarres" que je me demande encore ce qu'ils faisaient là, comme par exemple du catch ou du tunning.
Pour les associations, il était important de signaler la disparition de Tsubasa qui après 6 ans de bon et loyaux services, se dissous. Plus de DJ God, plus de Quizz, de karaoke...
Une grande perte.
Shino a dit
QCTX> Au Japon le catch et le tunning, c'est très important. On est à la Japan-Expo, normal que ces deux disciplines soient répresentées.
chouaib a dit
j'ai trop aimer mon samedi au japan expo,vu que j'aime tout ce qui ai japon et mangas
sa a été le rêve !!
chouaib a dit
surtout les concours que dirigée kana !!
ajimu a dit
Je ni suis jamais allé.Mais ce résumé donne envie de si rendre , sauf les queues à l'entrée).En 2008 je fonce