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Top 20 des séries animées japonaises en 2017
Par Pazu d'Animint le samedi 30 décembre 2017 01:10 :: Découvertes
Après la rétrospectives 2017 sur les figurines japonaises, voici un top 20 des séries que j'ai suivies cette année écoulée, quand je suis allé au-delà des premiers épisodes.
20. Demi-chan wa Kataritai
C'est du divertissement de base et les personnages sont plus ou moins intéressants. Le trio Tetsuo Takahashi, Hikari Takanashi et Sakie Satô tire cependant l'ensemble vers le haut.
20. Recovery of an MMO Junki
Outre les 36 000 coïncidences incroyables, la romance traîne un peu en longueur alors qu'il n'y a pas beaucoup d'obstacles ni d'ailleurs de suspense. Je reconnais surtout que la voix de Mamiko Noto qui joue Moriko Morioka est tout simplement envoûtante.
20. Scum's Wish
Je n'ai pas tellement accroché à l'histoire et aux personnages principaux un peu extrêmes même si le dénouement est construit et bien mis en scène. Ce n'est pas si souvent qu'on ait droit à une série aux scènes osées mais dans une ambiance sérieuse et paradoxalement les protagonistes secondaires ont apporté plus de consistance au tout.
20. Les enfants de la baleine
Le premier épisode est prometteur avec un monde original et exotique avec le désert à la place de l'océan pour naviguer. L'intrigue bascule cependant vers une bataille rangée, qui, une fois la surprise passée, joue un peu trop la même carte de la tragédie et s'éternise, avant d'évoluer légèrement.
Le dessin et l'animation sont au-dessus de beaucoup d'autres séries mais j'ai été principalement déçu par le développement de l'histoire.
19. Saga of Tanya the Evil
Le concept de la réincarnation ne m'a pas complètement emballé même s'il rend cohérent le caractère et le savoir de Tanya. En revanche, l'ambiance sordide colle au récit avec des protagonistes qui ont du caractère.
18. Fate/Apocrypha
J'ai placé le titre dans le top, plus pour les quelques belles scènes de combat que le semblant de scénario ou les personnages qui me paraissent bine insipides à quelques exceptions près telle que Mordred et son maître.
17. Saekano - How to Raise a Boring Girlfriend Flat
De la première saison, j'avais retenu quelques scènes ponctuelles sympathiques avec Megumi mais j'avais survolé les mini arcs centrés sur les autres filles, que ce soit Utaha Kasumigaoka, Eriri Spencer Sawamura et Michiru Hyôdô.
J'ai trouvé la 2e saison plus compacte avec certes un épisode bien fourni en terme de fan service, mais la suite était plus subtile, avec des éléments romantiques qui surgissent ci et là, toute en finesse. La surprise est la quasi disparition de Michiru du champ d'action, même si les 3 autres amies ont quelques longueurs d'avance dans leur compétition amoureuse pour séduire Tomoya Aki.
16. Princess Principal
J'ai toujours du mal avec ces ambiances qui mêlent l'humour léger avec des scènes plus sérieuses, voir complètement tragiques. Le chara design de Kôhaku Kuroboshi adapté par Yukie Akiya est plaisant et le groupe de jeunes espionnes est sympathique.
L'intérêt des épisodes dépend des affaires et des intervenantes concernées en priorité. Si j'ai bien aimé les personnages, leur caractère et les scènes dramatiques, j'ai moins adhéré à l'univers steampunk et aux manigances politiques qui auraient gagné à être abordées plus en détails.
15. Sagrada Reset
Je ne m'attendais pas à ce que la série atteigne les 24 épisodes. Bien qu'il y ait de gros rebondissements et quelques surprises, le développement est très long et le rythme très lent. Il est question de super pouvoirs mais ceux-ci ne sont pas tape à l'oeil à l'écran.
L'histoire d'origine et sa transposition en anime est ultra cohérente alors que c'est plus ou moins la faiblesse des récits où les retours dans le passé sont légion.
J'ai également aimé les personnages qui peuvent paraître ennuyeux et bien pâles, mais ils font preuve de détermination et la romance principale avance en filigrane à travers les arcs successifs de la série.
14. New Game!!
J'avais beaucoup aimé le premier opus et le deuxième a poursuivi sur cette lancée. La relation entre Nene Sakura et Umiko Ahagon est sympathique à voir évoluer, de même que la rivalité professionnelle entre Aoba Suzukaze et Kô Yagami.
Sans surprise, il a fallu introduire de nouveaux personnages pour alimenter le scénario mais cela ne m'a pas particulièrement intéressé d'où ce classement moyen dans mon top qui pénalise la 2ème partie de la série.
13. The Ancient Magus' Bride
C'est bien fait et dépaysant, voir envoûtant mais j'accroche justement peu aux passages les plus enchanteurs, et d'une manière général aux différents personnages, que ce soit Chise Hatori ou Elias Ainsworth, ou encore Ruth et Lindenbaum.
12. Blood Blockade Battlefront & Beyond
Là aussi, j'ai eu du mal à finir la première saison mais la deuxième série enchaîne les affaires en mettant en avant une partie des personnages secondaires qui ont droit à leur propre épisode que ce soit par exemple Chain Sumeragi ou bien K.K. que nous découvrons sous un autre jour.
La recette marche bien avec l'humour décalé et les phénomènes apocalyptiques qui se succèdent comme si de rien n'était. J'ai moins accroché au final même si c'étaient a priori les bons protagonistes à mettre en scène.
11. Tsuki ga Kirei
C'est l'une des séries que je n'attendais pas du tout et qui s'est donc immiscée dans mon top de l'année. Avec le recul, elle laisse peu de traces, si ce n'est quelques scènes dignes des documentaires sur la danse traditionnelle et les petits sketches que j'aime beaucoup à la fin des épisodes.
La romance est du genre mignon avec un focus sur Akane Mizuno et Kotarô Azumi, deux collégiens qui ont plus l'habitude de subir les événements que d'agir pour changer le cour des choses. La scénario et la réalisation abordent le sujet avec justesse : nous ne sombrons ni dans la mièvrerie ni dans le drame exagéré.
10. Kino no Tabi
Contrairement au générique de début, je ne considère pas que la série impressionne visuellement même avec des dessins soignés et quelques scènes d'action bien menées.
Chaque épisode rapporte une ou plusieurs virée de Kino avec son véhicule Hermès, et est plus ou moins captivants à suivre. Le thème du voyage récurrent et certaines visites tranquilles laissent croire que la série est du genre tranche de vie, mais plusieurs escales reflètent une terrible brutalité de la vie et des sociétés. J'ai trouvé que plusieurs passages étaient vraiment sinistres mais aussi très bien rendus.
9. L'Ère des Cristaux
Étant donnée la texture des chevelures des différentes gemmes, l'utilisation de la 3D a toute sa place pour rendre avec brio les reflets de lumière. D'un autre coté, je trouve que les Séléniens passent assez mal en images de synthèse et que les décors extérieurs sont assez sommaires.
L'un des concepts que j'ai aimé est le lien entre le corps des personnages et leur mémoire et leur personnalité. La perte des morceaux des gemmes se traduit par des pertes des mémoire et une sorte de nouveau départ. Après, j'ai l'impression que Phos porte une (trop) grosse partie de l'histoire et sans elle, je n'aurai pas continué jusqu'au bout. Le scénario suit surtout l'évolution de Phos en distillant les informations générales au compte goutte.
8. March comes in like a lion
Cela fait plaisir de voir un Rei Kiriyama plus volontaire et dont la carrière de joueur de shôgi prend un nouvel élan, mais j'ai l'impression que les problèmes existentielles ont été transférés sur Hinata, la 2e fille Kawamoto. La saison se poursuit en janvier mais c'est assez frustrant.
7. The Eccentric Family 2
La première série avec ses tanukis qui vivent au milieu des hommes mais aussi dans leur propre société avec ses us et coutumes, m'avait beaucoup plu. La deuxième saison est réussie avec notamment une Benten toujours aussi charismatique, même dans la défaite. Les couples qui se forment sont aussi sympathique à suivre mais l'intrigue n'est pas très palpitante, même s'il reste quelques scènes d'anthologie.
6. ACCA 13-Ku Kansatsu-Ka
La réalisation ne m'a pas beaucoup emballé mais j'ai apprécié la visite des différents districts avec chacun leurs particularités. J'ai bien aimé aussi la manière dont la trame générale s'est mise en place jusqu'au dénouement final. Les dessins et l'animation ne paient pas de mine mais la série a du caractère, bien servie par son personnage principal Jean Otus, au faux air détaché .
5. Ballroom e Yôkoso
Le dessin des personnages m'avait surpris en ayant l'impression de voir des étudiants alors que ce sont a priori des collégiens au début de l'histoire. Le thème du manga d'origine, la danse sportive, sort des sentiers battus et l'adaptation de Production I.G. est une réussite. L'exigence des scènes de mouvements et le peu de moyens consentis généralement sur une série peut conduire à un résultat catastrophique, mais la réalisation a joué ici habilement pour fournir un résultat probant.
Je craignais aussi d'être parasité par les scènes de fan service qui existent aussi dans le manga, mais la deuxième partie se concentre vraiment sur l'objectif sportif et artistique. Tatara Fujita fait un peu trop personnage tête à claques mais cela a finalement de l'importance dans le récit et il a cependant quelques qualités naturelles qui font sa force. Les personnages secondaires sont inégaux mais une bonne partie sont charismatiques et volent régulièrement la vedette à Tatara quand ils interviennent dans les épisodes.
4. Just Because
Voici un deuxième récit de romance inattendu qui s'invite dans mon top de l'année. Le studio Pine Jam, fondé en 2015, a une poignée de productions à son actif et a réussi à sortir là un anime de qualité de bonne facture visuelle, qui n'a rien à envier à des titres de P.A. Works par exemple.
La situation de départ présente une petite originalité en concentrant toute l'histoire sur le dernier trimestre en terminale, à l'arrivée d'Eita Izumi transféré d'un autre lycée mais qui retrouve ainsi d'anciens connaissances du collège.
Le développement suit son petit bonhomme de chemin avec un épisode 7 que j'ai beaucoup apprécié et que je place au dessus des autres. Après ce moment, j'ai considéré que l'histoire devenait un peu poussive. Même si j'ai finalement apprécié la mise en scène du dénouement, je ne peux m'empêcher de noter des incohérences ou du moins l'attitude peu cavalière de quelques personnages mis dans la confidence mais qui laissent faire.
Après, la série est sauvée par son suspense et le charisme de ses différents protagonistes. J'ai trouvé remarquable la prestation de Carin Isobe qui prête sa voix à Mio Natsume, alors que cela doit être seulement son deuxième rôle après avoir débuté dans Sanchome no Tama, une petite série dont les épisodes font 5 minutes.
3. Little Witch Academia
Je suis passé complètement au travers des premiers opus produits par le studio Trigger avant qu'ils aient enfin le budget pour proposer une série complète. Les 25 épisodes permettent de bien développer l'histoire et son univers, avec des personnages attachants dans un univers haut en couleurs, à mi chemin entre magie et facétie.
Pour une fois, j'ai apprécié le final, avec quelques révélations un peu sérieuses qui ne ternit pas pour autant la légèreté globale de la série.
2. Kobayashi-san Chi no Maid Dragon
La série dégage une bonne ambiance générale en mettant en avant une informaticienne qui vit seule se retrouver quasiment en famille, même s'il s'agit d'un foyer avec des dragons excentriques. Les épisodes sont inégaux et je n'ai pas adhéré au petit drama inséré à la fin pour essayer de terminer en apothéose.
Je préfère de loin l'épisode 4 avec les débuts de Kanna à l'école et notamment toute la partie pour acheter les fournitures scolaires, avec plusieurs scènes d'anthologie soit humoristiques, soit touchantes.
1. Made in Abyss
J'ai mis du temps à me décider à regarder des épisodes de cette série. Le design des personnages décourage au premier abord et l'âge des protagonistes, plus encore des enfants que des adolescents n'est pas très vendeur non plus.
La vie économique autour des exploration est dépeinte de manière intéressante et la découverte des différents niveaux du gouffre est captivante. L'aventure commence gentiment mais nous avons un changement d'atmosphère brutale qui nous plonge ensuite dans les ténèbres.
La série, grâce à sa mise en scène et sa bande originale, arrive à aller plus loin que le manga, à donner plus d'ampleur aux moments clefs qui ne laissent pas indifférents. L'annonce d'une deuxième saison à venir était un non événement tellement cela coule de source, avec encore suffisamment de matière dans le manga pour être portée à l'écran.
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