Autres titres	イノセント・ヴィーナス (japonais)
Format	Série
Studio	Brains Base
Genre	Science Fiction / Mécaniques
Période	2006
Épisodes	12
Durée	25 min
Interêt global
Staff	Réalisation : Jun Kawagoe Scénario : Shinsuke Onishi Character design : Hideki Nagamachi Direction artistique : Katsuhiro Haji Musique : Tomohisa Ishikawa

En 2010, le monde a subit un cataclysme climatique sans précédent: Des ouragans géants ont dévasté la planète provoquant des ras de marée et un retour des glaciations sur l’Amérique du Nord et l’Europe. Sur les huit milliards d’habitants, plus de soixante pourcents de la population a péri. Suite à ce chaos, le sort des gens a différé suivant les régions. Au Japon, grâce à une forte avancée technologie avancée, les classes dirigeantes du pays s’en sont bien sorties mais elles ont complètement rejeté les personnes les plus pauvres, à l’extérieur nouvelles cités. La puissance retrouvée du Japon a même conduit à un débarquement, à Kyushu, des armées de ses voisins, regroupés au sein d’une alliance asiatique. Cependant l’intervention des forces spéciales robotisée japonaises, dont les fameux Phantom, a permis de repousser cette invasion et de parvenir à une trêve.

Des groupes de rebelles subsistent encore au Japon, surtout au sein des populations pauvres, qui sont appelés les revenus. Ils sont pourchassés impitoyablement par les forces de Logos, le gouvernement central, qui ferme les yeux sur les massacres de civils innocents.

Logos cherche à remettre la main sur la petite Sana, qui a suivi deux hommes, Jin et Jo, qui l’ont soustraite aux services gouvernementaux. Les deux amis sont de farouches combattants et déjoue facilement les tentatives des troupes régulières. Un group d’élites Phantom se charge alors de la chasse et s’apprête à les affronter, aidé notamment par leur armures exosquelettes, les gladiateurs.

Pendant leur fuite, notre groupe de héros rejoignent d’autres troupes rebelles et croisent la route d’un pirate moderne des mers, Toraji.

• Sana Noto
• Jo Katsuragi

• Jin Tsurasawa
• Toraji Shiba

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Les thèmes abordés par Innocent Venus restent très classiques avec ces combats de robots dans un monde post apocalyptique, où les gentils rebelles sans moyens, affrontent les méchants qui ont tous les pouvoirs. Nous reconnaissons à l’histoire un rythme efficace, avec des affrontements qui s’enchaînent rapidement et une ambiance morbide à souhait, étant donné que les combattants de font pas dans la dentelle, quelque soit leur camps. L’atmosphère glauque de l’histoire est cependant mise à mal à plusieurs reprises. Le personnage de Gora, un gamin espiègle qui s’associe avec Jo, Jin et Sana, joue le pitre de service mais sans rien n’apporter de plus à l’histoire, si ce n’est détendre l’atmosphère. C’est aussi le rôle d’autres scènes impactant des personnages secondaires, mais ce n’est pas le plus gênant. L’accoutrement grand guignolesque de Toraji en capitaine corsaire du XVIIIème siècle est quand même affligeant et la crédibilité de la série en prend vraiment un coup.

C’est d’autant plus dommage que les scénaristes ont réussi à construire une intrigue plutôt riche pour un anime qui ne dure que douze épisodes. Ils ont réussi à créer un contexte géopolitique complet et l’histoire s’y réfère tout au long de la série. Il s’agit d’une véritable aventure avec beaucoup de voyages et des paysages variés. Au final, vous trouverez des scènes de combats aussi bien sur l’eau, que sous l’eau, que dans les airs ou que sur la terre ferme. D’un certains côté, également à cause de l’aspect post catastrophe, cela nous rappelle Tide-Line Blue. Plusieurs d’entre vous apprécieront également les moments d’émotion magnifiquement servis par une très belle musique. La qualité de l’animation et des dessins est également très bonnes pour un produit télévisuel, avec une utilisation avertie des images de synthèse.

Si les costumes ne sont pas les plus réussis, les caractères des personnages sont quand même bien fouillés. Sana parait un peu fade mais les autres sont intéressants : Jo a un côté Crying Freeman, avec son habitude de pleurer après avoir combattu, tandis que nous ressentons une grande violence contenue chez Jin, malgré son sang froid. Même le portrait de Toraji, est assez subtil. Le corsaire des mers parait très insouciant mais craint la responsabilité d’être un véritable chef, regroupant sous sa coupe l’ensemble des forces rebelles. La série joue habilement sur son refus d’être totalement manichéen. Si des membres de Phantom sont de véritables pourritures assoiffées de sang, d’autres se révèlent beaucoup plus humains et peu enclins à croire à la cause de Logos.

Bien entendu, l’intrigue principale concerne Sana mais celle-ci a hélas un gros air de déjà vu, même si c’est finement mené. Nous pourrions presque en faire un rapprochement avec le dénouement d’Akira. L’évolution des personnages et les retournements de situations sont plus captivants à suivre.

En conclusion, Innocent Venus est une série loin d’être ennuyeuse à regarder mais ne vous attendez pas à y découvrir des sujets vraiment originaux par rapport à ce qui a été produit jusqu’à présent.

01 - Enfer
02 - Folie furieuse
03 - Wakou
04 - Raid
05 - Interprétation à quatre Mains
06 - Fuite éperdue
07 - Stratégie
08 - Le Prix à payer
09 - Kyuusai
10 - Ketsui
11 - Bijin
12 - Sekai